2007

Un premier groupe de citoyens se réunissaient pour élaborer
un plan de recherche sur l’histoire de notre village de Saint-
Simon et plus précisément au sujet du capitaine Antoine
Charles-Denys de Saint-Simon.

2008

Novembre
Un premier article paru dans l’Acadie Nouvelle relatant nos
recherches et nos rêves de bâtisseurs. Deux archéologues de
la province se sont rendus à Saint-Simon afin d’effectuer des
recherches, mais en vain. À ce moment, nous rêvions d’une
réplique du bateau du capitaine de Saint-Simon. Toujours en
novembre, le journal diffuse un autre chronique à notre sujet.

Décembre
Pour une troisième fois, l’Acadie Nouvelle effectua un article
sur notre histoire. C’est à ce même moment que M. Onil
Comeau accepta de nous rencontrer et il nous offrit son aide
ainsi son expertise. La cinéaste, Mme Suzanne Chiasson était
aussi présente et souhaitait faire la captation d’un
documentaire au sujet de notre histoire.

Un citoyen de Saint-Simon nous avait
confié un morceau d’ancre retrouvé dans la baie et il croyait qu’il avait appartenu à l’un des bateaux du capitaine Saint-
Simon.

2009

Le 3 avril 2009 est une date significative puisque l’organisme
Les Épaves de la Baie de Saint-Simon Inc. fût officiellement
incorporée. Maître Jean-Marc Gauvin s’impliquera à titre
d’avocat conseil bénévole pour notre organisme.
Les premiers membres du conseil d’administration:

Claudette Chiasson, Administrateur
Victor Duguay, Président
Jocelyne Hébert, Secrétaire
Pierrette Duguay, recherchiste
Pius LeBouthillier, représentant le DSL
François Albert, Administrateur
Ola Doiron, Administrateur
David Foulem, Administrateur et concepteur du logo

2010

M. Onil Comeau devint officiellement notre prospecteur attitré
et il fit plusieurs plongées avec son équipe composé de ses fils
et ce, toujours dans le but de retracer l’épave du bateau du
capitaine Saint-Simon.

2012

M. Mario Cyr, cinéaste et photographe sous-marin de
renommer mondiale, accompagné de son assistant M. Paul
Lapierre se sont impliqués dans les recherches afin de porter
main forte à l’équipe de Onil Comeau.

Ce fût une semaine de recherche à ratisser les fonds marin de
la Baie de Saint-Simon à l’aide de ce grand explorateur
toujours afin de retrouver le ou les bateaux.
Les médias d’informations s’emparent de l’histoire et CKLE
consacre 1 heure de temps d’antenne à notre organisme. Une
épisode palpitante de notre folle aventure à la découverte de
notre histoire.

Un rapport de M. Mario Cyr a été déposé à l’équipe de
recherche, mais malheureusement nous n’avons jamais pu
consulter ce rapport. Malgré le mystère qui plane encore au
sujet de l’épave du bateau, certains citoyens parlent encore de
la coque du bateau du capitaine Saint-Simon qu’ils
apercevaient à la marée basse entre les années 50 et 70.
Un autre bel accomplissement pour l’organisme fût l’acquisition
de l’ancien édifice de la Caisse populaire de Saint-Simon pour
la somme symbolique de 1$. Grâce à Mme Jeanne-d’Arc Mallet
qui a légué sa collection de porcelaine de Limoges, le tout fût
possible et ainsi le Centre d’interprétation pouvait voir le jour
avec l’appui des Caisses Populaires acadiennes qui ont fait un
don de 15 000$ ainsi que la société de Développement
régionale qui a octroyé 10 000$ à l’organisme.

Le tout n’aurait pu être possible sans le support de Maître
Jean-Marc Gauvin de la firme Godin Lizotte de Shippagan, de
l’architecte David Foulem pour les plans de la bâtisse ainsi que
Guy Hébert de la compagnie EFG Contruction à laquelle les
travaux de construction ont été confiés. Nous ne pouvons
passer sous silence les merveilleux bénévoles qui ont participé
aux travaux soient : Victor Duguay, Donald LeBlanc, Denis
Robichaud, Jeanne-d ‘Arc Mallet, Carmella Robichaud et
Pierrette Duguay.

Une demande d’avantage fiscale de la Loi sur l’évaluation a
été effectué par Mme Pierrette Duguay auprès de Services
Nouveau-Brunswick afin de réduire les frais de gestion de
l’organisme et le tout a été approuvé pour un montant de
5 000$ par année.

2013

Une demande d’avantage fiscale de la Loi sur l’évaluation a
été effectué par Mme Pierrette Duguay auprès de Services
Nouveau-Brunswick afin de réduire les frais de gestion de
l’organisme et le tout a été approuvé pour un montant de
5 000$ par année.

Dès le lendemain de l’inauguration, l’organisme recevait ses
premiers visiteurs qui étaient des résidents du Foyer de Saint-
Simon.

2014

  • M. Paul Ouellette, artiste reconnu dans la région, a offert
    aux Épaves de la Baie de Saint-Simon une collection de fossile
    datant de plus de 300 millions d’années.
  • M. Edouard faisait un prêt à l’organisme de sa collection
    d’artefacts provenant de la Nouvelle-Écosse.
  • Mme Annie Benoit offrait un Loch datant d’une centaine
    d’année.

Afin de faire vivre une expérience unique aux visiteurs,
l’organisme rends accessible la pêche aux coques avec
l’équipement et les guides du centre d’interprétation.
Par le même temps, un comité régional consultatif vu le jour
avec M. Claude LeBouthillier (Bas-Caraquet qui fût remplacé
suite à son décès par M. Onil Vienneau, M. Anthonio Landry
(Caraquet), M. Jules Boudreau (Maisonnette), M. Arisma Losier
(Tracadie-Sheila) et M. Patrice-Eloi Mallet, afin de réunir la
communauté acadienne et ainsi en faire un projet
péninsulaire.

2015

M. Onil Comeau confia la responsabilité à la présidente de
l’organisme, Mme Pierrette Duguay d’annoncer la découverte
officiel de l’emplacement du bateau du capitaine de Saint-
Simon. Malheureusement, M. Comeau vécu de l’épuisement et
dû quitter notre organisme.
Toujours dans le but d’offrir la meilleure expérience aux
visiteurs, les Épaves de la Baie de Saint-Simon se sont dotés
de 8 kayaks afin de les offrir en location à la clientèle.
Pour terminer l’année 2015 en beauté, la descente du Chemin
Savoie, qui était barrée depuis plus 20 ans par un propriétaire
riverain, a finalement été ouverte. Un combat qui s’est terminé
positivement et dont l’accès fût disponible pour tous. Afin de
rendre la descente accessible, l’organisme avait restauré le
chemin une première fois. Ayant été de nouveau bloqué, M.
Jacques Foulem a bénévolement effectué une seconde
descente, suite à la demande de Mme Lucette Foulem.

2016

Visite de Marijo Gauthier-Bérubé, étudiante en fin de maîtrise
de l’Université de Montréal sous la direction du Dr Brad
Loewan, anthropologue et professeur, affilié à cette dernière,
en vue de faire la prospection dans la Baie de Saint-Simon. M.
Éric Thériault a accompagné l’étudiante au cours de ses
plongées et s’est joint par la suite au CA et devint ainsi le
plongeur attitré de l’organisme.

Plusieurs beaux développements ont eu lieu lors de l’année
2016 tels que:

  • Le transfert du terrain de 2 acres appartenant au Comité des
    citoyens de Saint-Simon. C’est après plusieurs recherches que
    Jean-Pierre Mallet a découvert que le terrain était inoccupé et
    qu’un seul membre de ce comité pouvait nous aider M. Alexi
    David. Maître Jean-Marc Gauvin pris donc en charge la suite
    des choses afin d’effectuer les bonnes procédures légales.
  • Un camp de jour pour les jeunes de 8 à 12 ans a vu le jour
  • afin de faire vivre une expérience inoubliable aux enfants
  • durant une semaine.
  • Le site internet transactionnel pour les Épaves de la Baie de
    Saint-Simon a été développé par Mme Nadia Houle afin que
    les gens puissent réserver leurs visites ainsi qu’effectuer des
    achat directement en ligne.
  • Le lancement de la 5ième édition de la revue international
    Véritas Acadie se déroulait à notre Centre d’Interprétation
    avec en page un article écrit par M. Jules Boudreau sur
    l’histoire du capitaine de St-Simon et notre village.
  • M. Jean-Baptiste Comeau, artiste peintre bien connu, offrit
    une fresque du capitaine Antoine Charles-Denys de Saint-
    Simon. M. Roger Foulem a offert gracieusement l’encadrement
    afin de la protéger.
  • Les Épaves de la Baie ont accueilli le groupe Amitiés France-
    Acadie au centre d’interprétation pour le 14 juillet à l’occasion
    de la fête des français.

2017

Visite du Dr Brad Loewen à St-Simon avec 3 de ses
étudiantes en archéologie subaquatique. Lors d’une rencontre,
il a identifié une poignée que l’organisme avait reçu d’un
citoyen ayant la marque des Tudor. De plus il identifia un
morceau de bois prit apparemment sur le bateau du capitaine
de Saint-Simon, comme étant du chêne provenant d’Europe. Il
apporta le morceau à Montréal pour une analyse plus
approfondie.
UNI Coopération Financière offrit 2 000$ pour l’achat d’un
chapiteau afin d’accueillir les enfants pour le camp d’été.
M. Antonio Landry nous présenta M. Marcel Rancourt du
Groupe GID Design, afin de voir à une étude de préfaisabilité
afin de revoir l’ensemble du centre d’interprétation mieux
adapté à l’histoire du Capitaine Saint-Simon. L’organisme
présenta le document de GID à l’APÉCA et l’étude fut
accepter et réalisé par ce dernier. GID est un groupe,
d’historiens, d’architectes et de spécialistes reconnus à travers
le pays.

La fermeture permanente de la pêche aux coques par
Environnement et Changement climatique du Canada a été
annoncée en mai 2017. Mme Pierrette Dugay et M. Jean-Pierre
Mallet firent plusieurs rencontres afin de trouver des réponses
à ce dossier nébuleux. Une demande officielle de réouverture
a été déposée à Pêche et Océan, mais fût refusée. Le dossier
n’est pas clos pour les Épaves de la Baie de Saint-Simon et
tout sera effectué afin de protéger la baie et ainsi récupérer
le droit de la pêche aux coques.

2018

Le Dr Brad Loewen a fait de la prospection dans la Baie de St-
Simon avec ses étudiantes accompagné de M. Éric Thériault.
Un rapport sera déposé en 2019.
Le Groupe GID Design a remis le document de la première
phase du projet élaboré par leur firme. La demande est
présentement entre les mains de l’APÉCA, la Société de
Développement Économique ainsi que l’office du Tourisme de
la Péninsule Acadienne.
La réparation du Chemin de la Pointe aux Bouleaux qui mène
au terrain des Épaves de la Baie de Saint-Simon Inc. par le
DSL de Saint-Simon.

2020-2023

La pandémie de COVID-19 a forcé la fermeture temporaire du centre d’interprétation, qui n’a malheureusement jamais pu rouvrir ses portes par la suite. Malgré cet arrêt des activités sur place, l’organisme n’a pas cessé de faire vivre l’histoire : il a poursuivi sa mission de diffusion et de mise en valeur du passé maritime de la baie, et plus particulièrement celle du capitaine Antoine Charles-Denys de St-Simon, à travers d’autres moyens de communication et de sensibilisation.

2024

En 2024, l’organisme a pris la difficile décision de vendre la bâtisse qui abritait autrefois le centre d’interprétation des Épaves de la Baie de Saint-Simon. Le cœur serré, les membres ont reconnu qu’il n’était plus viable de maintenir l’édifice sans visiteurs réguliers depuis la pandémie. Toutefois, cette vente a ouvert une nouvelle possibilité : celle de réinvestir dans un aménagement extérieur accessible à tous, en harmonie avec le paysage et l’histoire du village.

C’est ainsi qu’est née la Côte du Capitaine, un espace de détente et de découverte au bord de la baie, nommé en l’honneur du capitaine Antoine Charles-Denys de St-Simon. Des abris, des tables de pique-nique, des poubelles et, sous peu, des toilettes accueillent désormais la population et les visiteurs dans ce lieu paisible et chargé de mémoire.

2025

Avec l’aménagement de la Côte du Capitaine, 2025 marque un tournant dans la manière de faire vivre l’héritage du capitaine Saint-Simon. Grâce à un circuit d’observation et d’interprétation en plein air, les visiteurs peuvent désormais explorer des lieux emblématiques de son passage, comme le site du sabordage du navire et les zones d’hivernage de l’équipage.

Ce nouvel espace combine patrimoine, nature et accessibilité, offrant à la fois un lieu de repos et une plongée dans l’histoire. L’organisme poursuit ainsi sa mission avec créativité et engagement : préserver la mémoire locale tout en l’ancrant dans le quotidien des gens d’ici et d’ailleurs.

Les Épaves de la Baie de Saint-Simon, tous droits réservés, 2017